L’effet de la metformine sur les tests de la fonction hépatique dans le programme de prévention du diabète La metformine peut réduire les concentrations d’aminotransférases La metformine peut réduire les concentrations d’aminotransférases dans la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD), qui est fréquente chez les personnes atteintes de diabète de type 2, d’obésité et/ou de résistance à l’insuline. Dans le cadre du programme de prévention du diabète (DPP), 2 153 adultes présentant une intolérance au glucose, un groupe en surpoids susceptible de présenter un risque élevé de NAFLD, ont été randomisés entre 1996 et 1999 pour recevoir de la metformine (MET ; n=1072) ou un placebo (PLAC ; n=1081) et ont été suivis pendant 3,2 ans en moyenne. L’aspartate aminotransférase (AST) et l’alanine aminotransférase (ALT) ont été mesurées au départ, à 3 et 6 mois, puis tous les 6 mois. Des modèles de régression contrôlant les co-variables et les mesures répétées ont été utilisés pour évaluer l’effet de la metformine sur l’AST ou l’ALT dans l’ensemble du groupe et dans un sous-groupe n’ayant pas consommé d’alcool au départ. L’incidence du développement d’une anomalie de l’AST ou de l’ALT a été calculée en utilisant le 95e percentile de l’AST et de l’ALT de la NHANES III, spécifique au sexe, parmi les participants se situant sous ces seuils au départ. Les taux d’AST et d’ALT étaient plus faibles dans les groupes MET par rapport aux groupes PLAC (moyennes géométriques moyennées dans le temps pour l’AST, 21,7 vs. 22,2 U/l, p=0,03 ; pour l’ALT, 19,3 vs. 20,1 U/l, p=0.004) et le sont restés après ajustement en fonction de l’âge, du sexe, de l’IMC, de la glycémie à jeun et de l’insuline au départ (moyennes géométriques ajustées dans le temps : pour l’AST, 22,1 vs. 22,6 U/l, p=0,02 ; pour l’ALT, 19,7 vs. 20,7 U/l, p=0,001). L’ALT (mais pas l’AST) est restée significativement plus basse dans le groupe MET après ajustement séparé pour le glucose et l’insuline à chaque visite, mais pas après ajustement séparé pour la perte de poids (19,5 vs. 20,3 U/l, p=0,2), indiquant que l’effet sur l’ALT est médié par la perte de poids. Dans le sous-groupe sans consommation d’alcool au départ, l’ALT était significativement plus faible dans le groupe MET après ajustement pour les mêmes co-variables de départ, mais pas l’AST. Il n’y avait pas de différence dans l’incidence du développement d’une anomalie de l’AST ou de l’ALT entre les groupes. La metformine a des effets faibles mais significatifs sur l’AST et l’ALT chez les participants atteints d’IGT. Les implications cliniques de ces effets sont incertaines. DIABETES PREVENTION PROGRAM RESEARCH GROUP 981-P Rockville, MD Epidémiologie
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