Le 28 janvier 2020, le HUD a publié un nouveau document d’orientation sur les droits des personnes handicapées à obtenir un animal d’assistance ou de service dans leur logement. Le document, intitulé « Évaluation de la demande d’une personne d’avoir un animal en tant qu’accommodement raisonnable en vertu de la loi sur le logement équitable », remplace l’avis de 2003 du HUD.

En vertu de la loi sur le logement équitable, un fournisseur de logements qui refuse d’autoriser un « accommodement raisonnable » aux règles, politiques ou pratiques pour permettre à une personne handicapée d’utiliser et de profiter de son logement peut violer la loi. Comme le note le HUD dans les orientations, une demande courante que les fournisseurs de logements reçoivent est celle d’un accommodement raisonnable à une politique  » sans animaux  » afin qu’une personne handicapée soit autorisée à utiliser son animal d’assistance dans le logement.

Les orientations reprennent les interprétations précédentes de la loi par le HUD à plusieurs endroits, notamment que :

  • les fournisseurs de logements ne peuvent pas exiger de frais ou de dépôt pour les animaux de service ou d’assistance (p. 3)
  • les restrictions de race et de poids ne s’appliquent pas aux animaux de service ou d’assistance, bien que si un animal particulier présente une menace directe, le fournisseur peut garder cet animal individuel à l’extérieur (p. 14)
  • les animaux de service et d’assistance sont autorisés dans les zones publiques et à usage commun, ainsi que dans le propre logement d’un individu (p. 3)
  • certaines personnes peuvent avoir besoin de plus d’un animal, bien qu’une personne ayant besoin de plusieurs animaux doive démontrer un besoin pour chacun d’eux (p. 4)
  • les personnes peuvent faire une demande pour un animal de service ou d’assistance à tout moment, y compris avant ou après avoir obtenu l’animal (p. 8)
  • alors qu’une personne peut demander un animal de service ou d’assistance après qu’un fournisseur de logement a entamé des procédures pour mettre fin à un bail ou à une location, un tel moment pourrait créer une inférence contre la bonne foi du locataire (p. 8)
  • les fournisseurs de logement ne peuvent pas exiger qu’une personne utilise un formulaire particulier pour obtenir un aménagement raisonnable (p. 14 & 16)
  • les fournisseurs de logement ne peuvent pas exiger que les professionnels de la santé fournissent des déclarations notariées ou fassent des déclarations sous peine de parjure (p. 16)
  • les fournisseurs de logements ne peuvent pas exiger d’un fournisseur médical qu’il fournisse des détails sur le diagnostic, la gravité du handicap ou les dossiers médicaux (p. 14)

Les directives examinent également quand les fournisseurs de logements peuvent demander une vérification du handicap de la personne ou du besoin lié au handicap de l’animal d’assistance.

La ligne directrice indique spécifiquement que  » la documentation provenant d’Internet n’est pas, en soi, suffisante pour établir de manière fiable qu’une personne a un handicap non observable ou un besoin lié à un handicap pour un animal d’assistance  » (p. 11). Ce type de documentation contraste avec les professionnels de la santé autorisés et légitimes qui fournissent des services à distance, y compris par Internet.

En ce qui concerne le type d’animaux qui peuvent servir d’animaux d’assistance, les lignes directrices font une distinction entre ceux qui sont  » communément gardés dans les ménages  » – comme un chien, un chat, un petit oiseau, un lapin, un hamster, une gerbille, un autre rongeur, un poisson, une tortue ou un autre petit animal domestique – et d’autres  » animaux uniques  » qui ne sont pas communément gardés dans les ménages (pp. 12-13). Une personne possédant un « animal unique » a la « charge substantielle de démontrer un besoin thérapeutique lié à un handicap pour l’animal spécifique ou le type spécifique d’animal ». Dans la plupart des cas, une telle demande dépendrait de circonstances uniques, comme un animal dressé pour effectuer des tâches ou des travaux qui ne peuvent pas être effectués par un chien, une personne allergique à un chien ou une personne qui cherche à garder l’animal à l’extérieur dans une cour clôturée où il peut être entretenu de manière appropriée.

Cliquez ici pour lire les directives complètes du HUD.

Plus d’informations sur les aménagements raisonnables peuvent être trouvées dans la déclaration conjointe du HUD/DOJ sur les aménagements raisonnables.

Cliquez ici pour obtenir une brochure imprimable sur le logement équitable et les animaux d’assistance.

Rejoignez-nous le 8 avril 2020 ! Le Fair Housing Project organisera un programme de formation juridique continue (FJC) sur le logement équitable et les animaux d’assistance et de service.

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