Le leadership est la clé pour faire fonctionner une entreprise, un département ou un projet dans n’importe quel domaine. Cependant, trouver des personnes capables de développer avec succès le leadership au sein d’une équipe n’est pas une tâche facile. De nombreux problèmes proviennent d’un manque de connaissances ou de points de vue différents sur la définition du leadership. Par exemple, un bon leader se fonde-t-il sur la motivation ou sur les résultats ?

Pour lever ce doute et consolider une conception réaliste des leaders, vous en apprendrez plus ici sur l’importance, les styles, les compétences et les mythes qui existent autour de cette figure controversée – et recherchée.

Qu’est-ce que le leadership ?

Le leadership est un ensemble de compétences qui servent à influencer la façon dont les autres personnes pensent ou agissent.

Cependant, ce terme ne doit pas se focaliser sur rien d’autre que de changer l’esprit des gens. Car un leader a aussi la capacité de prendre des initiatives et d’apporter des idées innovantes, et pas seulement de donner des ordres.

Le leadership n’est pas non plus synonyme de répartition inégale du pouvoir. Et même si c’est le chef qui a le dernier mot, c’est le travail d’équipe qui donne les meilleurs résultats.

« Si tu veux aller vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marche avec les autres » (proverbe africain)

Importance du leadership

L’importance du leadership est plus qu’évidente dans de nombreux domaines de la vie, même au-delà du leadership en entreprise. Puisque le leader est responsable de la réalisation des objectifs de manière beaucoup plus efficace et rapide.

Le leadership n’est pas plat, et selon le contexte dans lequel il est développé peut déterminer le type de transformation sociale dont il est capable. Il a donc une fonction au sein de l’organisation, de la communauté ou de la société qui se distingue par sa pertinence et son influence.

C’est ainsi que les organisations dépendent du leadership pour se développer et perdurer, et c’est là que réside sa grande importance. Un leader pourra établir une bonne communication et améliorer la capacité d’intégration des membres, le tout afin d’atteindre un objectif commun.

Le leadership peut aussi être interprété comme une façon d’être, une façon de diriger et de voir comment les choses se façonnent au fil des années. C’est un processus d’interaction entre les membres d’un groupe intéressés par le progrès de l’organisation pour laquelle ils travaillent.

En bref, l’importance du leadership réside dans le fait qu’il est la clé de la survie de toute organisation.

Par exemple, une organisation qui peut avoir un contrôle optimal, une planification adéquate et des ressources de première qualité ne peut pas survivre sans un leader approprié à ses objectifs.

Caractéristiques d’un bon leader

Il importe peu que vous soyez au sommet d’une grande entreprise ou que vous ayez un petit groupe de personnes sous vos ordres. Il y a certaines compétences d’un leader qui ne peuvent être sous-estimées. Ce sont ces compétences qui sont responsables de l’autonomisation et de l’apport des meilleurs changements dans une organisation.

Voici les qualités que tout grand leader devrait démontrer pour amener son poste au plus haut niveau de performance :

  1. Pensée positive : De toutes les caractéristiques d’un leader, être positif est peut-être l’une des plus primordiales. En effet, en comprenant le potentiel de la psychologie positive, on comprendra comment mettre en œuvre au mieux l’apprentissage dans toute situation qui se présente.
  2. Soyez honnête : La vérité devrait toujours être la meilleure arme d’un leader. Si la réalité peut souvent être douloureuse ou contrariante, cacher certaines choses peut compliquer de nombreuses situations.
  3. Savoir déléguer : un leader ne peut pas tout faire seul. Penser cela est irréaliste. Un bon leader doit donc laisser tranquille et faire confiance à ses collaborateurs pour que le travail d’équipe soit efficace.
  4. Encouragez une bonne communication : Le manque de communication est responsable de l’échec de nombreuses opérations dans les entreprises. Ainsi, encourager une communication utile est l’un des moyens les plus judicieux de cultiver le succès.
  5. Inspirer le groupe : Un groupe se découragera s’il est confronté à un manque de motivation. Le rôle du leader est conçu, en partie, pour inspirer et transmettre la passion à ses collaborateurs.
  6. Établir des stratégies pour une vie équilibrée : Une personne qui ne vit que pour le travail ne donnera jamais 100% de ce dont elle est capable au travail. Cela est dû au fait qu’il ou elle manquera d’énergie. En revanche, ceux qui parviennent à un bon équilibre peuvent augmenter leur productivité à des niveaux élevés. C’est ainsi qu’un leader doit s’assurer que son équipe est capable de vivre un bon équilibre entre son travail, sa vie personnelle ou sociale. Vous pouvez apprendre à le faire en mettant en pratique la méthode 80/20.
  7. Aligner l’équipe : Une équipe doit se concentrer sur un objectif à long terme (mission), mais fixer des objectifs réalisables à court terme. C’est encore le leader qui est chargé de cette tâche.
  8. Rendez à César ce qui appartient à César : Les personnes qui font bien leur travail ou atteignent des objectifs devraient être récompensées, leur donner du crédit afin qu’elles se sentent motivées et que leur confiance augmente.
  9. Apprécier les réalisations : Pour qu’un leader apprécie une réalisation, il n’est pas nécessaire qu’elle soit colossale, mais aussi ces petites réalisations devraient être reconnues. Même si elles sont petites ou modestes, il est bon de le faire.
  10. Encourager la croissance : Un bon leader doit encourager la croissance et le développement professionnel et personnel de ses employés. Par conséquent, il augmentera la productivité du travail.
  11. Soyez le guide : Un leader ne doit jamais agir comme un patron, et encore moins exercer une influence en utilisant le pouvoir et l’intimidation comme principaux outils. Il faut savoir faire la différence entre guider et imposer.
  12. Encourager les bonnes habitudes : Pour qu’un projet soit couronné de succès, il faut que vos employés soient eux aussi heureux et productifs, et la clé est d’encourager les bonnes habitudes de vie. Aidez-les à avoir une vie plus saine et plus stable à tout moment.
  13. Maintenez une position neutre : le favoritisme ne devrait pas exister dans un environnement de travail sain, et encore moins de la part du leader. C’est pourquoi il faut toujours s’attacher à démontrer que tous les employés sont traités de la même manière, sans aucune sorte de distinction.

Les styles de leadership (selon Goleman, Boyatzis et McKee)

Selon Daniel Goleman, Richard Boyatzis et Anne McKee, spécialistes du leadership émotionnel, les managers travaillent autour de ce que sont six styles de leadership. Chacun de ces styles de leadership est représenté par des méthodes spécifiques qui sont applicables dans certaines situations, de sorte qu’un leader ne doit pas s’en tenir à un seul de ces styles. La clé est la capacité à s’adapter à tous ces éléments selon les besoins.

  1. Commandant : Ce style est connu pour exiger l’achèvement immédiat des tâches, c’est un style « faites ce que je dis ». Il fonctionne en temps de crise, ou lorsqu’il est nécessaire d’amorcer un redressement, ou de gérer des employés qui sont perturbateurs et peu coopératifs. Cependant, ce style ne fonctionne pas lorsque vous n’êtes pas en crise, car les employés le considéreront comme ennuyeux. Un conseil est de très bien analyser quelles sont les crises réelles, et celles qui ne le sont pas, afin de l’appliquer avec succès.
  2. Visionnaire : Il est utilisé pour mobiliser les gens vers une certaine vision, c’est un « Viens avec moi ». Il fonctionne lorsqu’il est temps de procéder à des changements qui nécessitent une nouvelle vision de la réussite ou une orientation claire du travail. Ce style ne fonctionne pas lorsque la vision est très éloignée de la réalité et qu’elle risque de saper le moral de l’équipe. La clé de ce style est une vision claire de l’avenir, une vision réalisable, concrète et directe.
  1. Affiliatif ou empathique : Parmi les types de leadership celui-ci est chargé de créer l’harmonie et les liens émotionnels, il est du type « les gens d’abord ». Elle est particulièrement utile lorsqu’il est nécessaire de guérir les divisions au sein d’une équipe, mais aussi pour motiver les gens lorsqu’ils traversent des circonstances stressantes. Avec ce style, il n’est pas bon d’en faire trop car cela conduit à un manque de direction, et peut donc entraîner de mauvaises performances. La clé pour bien l’exercer est d’établir un équilibre précis.
  2. Démocratique ou démocrate : Dans ce style, le leader obtient un consensus en impliquant l’ensemble du groupe dans un « Qu’en pensez-vous ? ». Il est idéal lorsque vous souhaitez susciter l’adhésion ou obtenir un retour d’information précieux de la part des employés. Ce n’est pas la meilleure option lorsque les décisions collectives ne sont pas les plus nécessaires.
  3. Pacesetting : Ici, des normes de performance élevées sont établies, étant du type « Faites ce que je fais, maintenant ». C’est la meilleure alternative à utiliser pour obtenir des résultats rapides, et lorsque vous souhaitez constituer une équipe très motivée et extrêmement compétente. Elle ne doit pas être utilisée fréquemment car elle crée une démotivation au sein de l’équipe. Une astuce pour le développer est de laisser les membres de l’équipe parler davantage, leur donner de l’autonomie pour prendre leurs propres décisions.
  4. Coaching : Il est utilisé dans le but d’un meilleur développement pour l’avenir des membres de l’équipe, c’est un type de coaching de type « Essayez ceci ». Et il devrait être utilisé pour aider l’employé à améliorer ses performances ou, dans ce cas, à développer des forces qui sont appliquées à long terme.

6 mythes sur le leadership

Il y a beaucoup d’informations sur ce qui est et n’est pas bien quand il s’agit de leadership. Cependant, cette surcharge d’informations a été responsable de la création de nombreux mythes sur la bonne façon d’établir une position de leadership.

C’est pourquoi savoir quels sont les mythes les plus répandus sur le leadership est un bon moyen d’éviter d’y tomber. Voici les plus populaires:

  1. « Tous les managers sont des leaders » : C’est faux car le management est une sous-catégorie du leadership, et pas du tout son équivalent. Les gestionnaires sont formés à la surveillance et à la maintenance des systèmes. Un grand manager doit devenir un véritable leader, qui impulse le meilleur développement de son équipe.
  2. « Pour être un leader, il faut naître leader » : Encore une grande fausseté car pour être un leader, il faut bien plus qu’avoir une capacité innée à diriger, il faut plutôt mettre cette capacité en pratique pour être un leader exemplaire. Par exemple, ce n’est pas parce qu’une personne est grande qu’elle devient une star du basket-ball, elle doit s’entraîner et s’entraîner.
  3. « Les leaders ont toujours les bonnes réponses » : Vrai, en réalité cette affirmation est vraie car les leaders sont formés pour toujours poser les bonnes questions, et ils savent où trouver les bonnes réponses. En remarquant que votre équipe vous donne constamment des réponses, vous stimulez sa capacité à réfléchir.
  4. « Un leader doit toujours être en charge » : Faux, pour qu’une équipe fonctionne, elle a besoin de la coopération et de la confiance de tous, ce qui peut être donné si vous avez un leader à la tête et non un patron qui ne se consacre qu’à donner des ordres.
  5. « Le leadership est une question d’ambition » : Faux, bien que l’ambition ne soit pas mauvaise, elle le devient lorsque les actions qui sont réalisées, le font uniquement en votre faveur. En agissant ainsi, vous ne dirigez pas vraiment. Au contraire, cela se produit lorsque, grâce à cette ambition, tout le monde en profite. Dans cette situation, on réalise un bon leadership.
  6. « Tout le monde peut diriger » : Et pour terminer cette liste, une grande vérité, il est vrai que tout le monde peut diriger tant qu’il en a le désir. Il faut également comprendre que personne ne peut être forcé à diriger car la volonté est un facteur clé pour cette action.

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Leadership à l’ère numérique : comment être un leader dans une époque complexe et incertaine ? Modèle VUCA

Etre un leader à l’ère du numérique est un défi, car il y a quelque chose de nouveau à apprendre chaque jour. C’est alors que des outils tels que le modèle VUCA deviennent indispensables. Mais,

Qu’est-ce que VUCA ?

Ce terme, qui est apparu après la guerre froide, implique que nous vivons dans l’ère la plus volatile, incertaine, complexe et ambiguë de l’histoire (Volatile, Uncertaninly, Complex, Ambiguous). Et comment ces conditions compliquent-elles le leadership :

  • Volatile : L’augmentation brutale des changements auxquels on est confronté au cours d’une vie moyenne.
  • Incertitude : Fait référence à l’absence de prévisibilité des événements. Dans ce cas, plus spécifiquement à l’âge de la convergence.
  • Complexité : Est la confusion généralisée, ne pas être clair sur la cause et l’effet entre les générations qui commencent à travailler.
  • Ambiguë : Est l’absence de précision dans la réalité. En l’occurrence, la transformation spectaculaire provoquée par la mondialisation et l’automatisation.

Tout cela, comme vous le savez, représente un défi, car être un leader n’est plus, à bien des égards, ce qu’il était il y a quelques décennies. Un bon leader doit être à l’avant-garde de son environnement, et s’il n’est pas en mesure de le faire, il sera confronté à une dure réalité.

Mais tout n’est pas négatif, car même si c’est complexe, c’est aussi une opportunité de grandir et de se développer en tant que leader d’une nouvelle génération. Une personne habituée au changement et qui n’a pas peur des défis improvisés.

Que doit être un leader selon le modèle VUCA ?

Donc, voici quelques-unes des bases pour être un bon leader dans l’économie numérique développée dans le monde VUCA :

  • Développer un état d’esprit adaptatif : un leader doit s’adapter à tout ce qui se présente à lui.
  • Avoir une vision : Sans vision, un leader ne pourra pas remplir son rôle.
  • Adopter l’état d’esprit de l’abondance : Un leader ne peut pas être fermé aux nouvelles idées.
  • Tisser des écosystèmes pour l’engagement humain : Il est de sa responsabilité de solidifier la solidarité au sein de son équipe.
  • Anticiper et créer le changement : Un leader ne peut pas attendre que les changements l’impactent, il doit les anticiper ou les créer lui-même.
  • Avoir conscience de soi : Un leader doit connaître ses limites et ses capacités.
  • Être un apprenant agile : Un leader doit apprendre tous les jours et rapidement.
  • Créer un réseau de collaboration : Le travail d’équipe et les contacts sont tout pour le leader.
  • Se concentrer sur le client : Pour un leader, toute l’attention doit être concentrée sur le client et sa satisfaction.
  • Concevoir pour l’avenir : Un leader ne se prépare pas seulement pour le présent, mais pour l’avenir.
  • Communiquer et rectifier constamment : Un leader doit communiquer ses décisions et rectifier fréquemment pour réussir.

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