1.
L’odeur « fetor hepaticus » présente certaines caractéristiques qui permettent son identification sur l’haleine de certains patients atteints de diverses formes de maladies du foie. Elle n’a pas été notée chez les témoins normaux.
Le fetor hepaticus a été noté deux fois plus fréquemment chez les patients souffrant d’un ictère non obstructif que chez ceux souffrant d’une obstruction.
La présence ou l’absence de fetor hepaticus n’a pas pu être corrélée avec l’âge, le sexe, le degré de bilirubinémie ou l’altération de la fonction hépatique.
Le fetor hepaticus a été trouvé dans l’urine de patients souffrant d’une maladie du foie et aussi dans celle de témoins normaux. La stérilisation temporaire du tractus intestinal n’a pas provoqué de diminution de l’excrétion du fétor dans l’urine dans 2 cas sur 3.
Le fétor hepaticus a été noté dans plusieurs cas où une atteinte hépatique n’a pu être détectée ou prouvée.
Dans la tentative d’isoler la substance responsable du « fétor » de l’urine, la quantité de fétor obtenue était trop faible pour permettre son isolement et sa caractérisation. Cependant, les propriétés chimiques et physiques du « fetor » et de son chlorhydrate suggèrent qu’il s’agit d’une base faible, probablement une amine tertiaire, ayant cinq atomes de carbone ou plus. L’odeur telle qu’elle est extraite de l’urine est similaire mais non identique à celle de l’α-méthylpipéridine.