D’accord, est-ce que c’est juste moi, ou est-ce que tout le monde que vous connaissez se plaint de la perte de cheveux en ce moment ? Genre, sérieusement, après avoir atteint 23 ans, tout mon groupe d’amis et moi avons remarqué que nous perdions beaucoup plus de cheveux que d’habitude. Crise de quart de vie mise à part, je me suis demandée : Perd-on réellement plus de cheveux à l’aube de la vingtaine, ou est-on simplement plus conscient de son corps à mesure que l’on s’éloigne de l’adolescence ?
Comme je ne suis absolument pas une experte, j’ai soumis mes problèmes au trichologue Dominic Burg, scientifique en chef chez Evolis Professional, pour savoir si cette touffe de cheveux dans le siphon de ma douche est quelque chose qui a réellement des raisons de m’obséder – ou si je devrais simplement me calmer.
Les plus grands coupables de la perte de cheveux
Première chose : les cheveux vivent dans un cycle en quatre étapes – et non pas une seule. Il pousse, il se repose, il tombe, puis il se régénère. Et parce qu’il y a un certain nombre de gènes différents impliqués dans ce cycle, il est super facile de perturber le processus, dit Burg. Vous avez de la chance. Pourtant, même s’il existe une tonne de raisons pour lesquelles une personne peut subir une perte de cheveux, voici les plus courantes :
Diète extrême
Oui, oui, nous connaissons tous l’importance d’une alimentation équilibrée, mais vous ne saviez probablement pas que votre régime alimentaire peut directement affecter votre croissance capillaire. « Si vous privez votre corps de nutriments, il détournera l’énergie de vos cheveux pour la diriger vers vos organes vitaux, comme votre cœur, vos poumons ou votre cerveau », explique Burg. « Les cheveux ne sont pas essentiels à la survie, mais ils sont très gourmands en énergie ».
Traduction : Les cheveux ont besoin d’un lottttt d’énergie pour pousser, et si vous ne mangez pas assez de protéines, de fer, de vitamines et d’acides gras, vous garantissez fondamentalement une certaine perte de cheveux ou un amincissement (que, soit dit en passant, vous ne remarquerez pas avant environ trois mois, après que vos cheveux soient passés par leur phase de repos et de chute).
Stress
Uh, oui, dormir à côté de votre iPhone pour pouvoir répondre aux emails de votre patron toute la nuit n’est définitivement pas favorable à vos cheveux. Selon Burg, le stress (qu’il soit chronique ou soudain) peut ralentir le cycle des cheveux. Lorsque vous êtes stressé, votre corps produit une hormone appelée cortisol, qui peut pousser prématurément vos cheveux dans leur phase de repos (c’est-à-dire lorsque les cheveux ne poussent pas).
Changements hormonaux
Surprise ! Les hormones jouent également un rôle dans le cycle de vos cheveux. Certaines femmes sont plus sensibles aux changements hormonaux que d’autres, dit Burg, mais changer ou commencer un nouveau contrôle des naissances peut certainement avoir un impact sur votre croissance et votre perte de cheveux. « Les hormones sont vraiment importantes dans le cycle des cheveux », dit-il. « Changer de pilule contraceptive peut entraîner une perte de cheveux chez certaines femmes, et il faut souvent plusieurs séries de pilules pour trouver celle qui vous convient. »
Il en va de même pour la grossesse également. « Les niveaux élevés d’œstrogènes et de progestérone pendant la grossesse peuvent faire pousser vos cheveux plus rapidement et les rendre plus soyeux », explique-t-il. « Mais lorsque le bébé est né, ces niveaux chutent considérablement, et vous verrez généralement une certaine chute de cheveux trois mois plus tard. » Mais, hé, au moins vous avez un mignon petit bébé pour vous distraire, n’est-ce pas ?
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4. Conditions médicales et génétique
Je vais commencer en disant que la quantité de raisons médicales qui pourraient contribuer à la perte de cheveux sont vastes-et la seule façon d’obtenir une réponse définitive est de consulter votre médecin ou un trichologue (et, nope, une recherche Google tard dans la nuit, induite par l’anxiété ne compte pas). Si vous avez une alimentation équilibrée, que vous vivez relativement sans stress et que vous n’avez pas eu de changements hormonaux majeurs ou de grossesses et que vous constatez pourtant une perte de cheveux, la prochaine étape est de prendre rendez-vous avec votre médecin.
Les conditions médicales mises à part, la perte de cheveux précoce peut aussi être héréditaire. Burg dit que c’est plutôt un mythe que la perte de cheveux peut être transmise par votre mère ou votre père – si vous avez une grand-mère ou une tante de chaque côté de votre famille avec des cheveux clairsemés, il y a une chance que vous puissiez l’avoir aussi. Je t’aime, fam !
Ummmm, mes cheveux tombent-ils ou s’éclaircissent-ils ?
C’est la question que je me pose la plupart des matins : Comment savoir exactement si vos cheveux sont réellement en train de s’éclaircir ou si vous perdez juste un peu plus de cheveux que d’habitude ? « Vous perdez environ 50 à 100 cheveux par jour, ce qui représente environ 0,001 % de votre chevelure », explique Mme Burg. « Maintenant, lorsque vous remarquez que cette quantité double ou triple, c’est une indication que votre cycle capillaire est trop court. » Rappel : Si votre cycle capillaire s’accélère, il passe par ses étapes de repos et de chute trop rapidement, ce qui peut entraîner une diminution de la quantité de cheveux sur votre jolie petite tête.
En plus de surveiller la quantité de cheveux que vous perdez sous la douche ou sur votre brosse à cheveux, vous voudrez vérifier votre queue de cheval (vous semble-t-elle plus fine ou moins volumineuse que d’habitude ?), votre raie (s’élargit-elle ?) et votre cuir chevelu (le voyez-vous se refléter sous une lumière vive ?). Si vous remarquez l’un des éléments ci-dessus, ne paniquez pas, voici ce que vous pouvez faire ensuite :
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Première chose : Remontez le temps d’environ trois mois et voyez si quelque chose de majeur s’est produit dans votre vie. Si vous avez subi un énorme stress ou un changement important de régime alimentaire, il y a de fortes chances que cela corresponde à votre perte de cheveux. La bonne nouvelle ? Les pertes de cheveux liées au régime alimentaire et au stress sont toutes deux relativement faciles à corriger si vous les détectez suffisamment tôt.
Ceci mis à part, Burg recommande de consulter un professionnel qui pourra aider à identifier les prochaines étapes. Habituellement, les patients se voient prescrire des solutions topiques et des médicaments (le plus courant étant Rogaine), bien qu’ils soient connus pour avoir des effets secondaires (comme une irritation du cuir chevelu ou des yeux, ainsi qu’une croissance indésirable des cheveux si vous l’appliquez incorrectement) et doivent toujours être utilisés sous surveillance médicale.
Gardez simplement à l’esprit que ces vitamines virales pour la croissance des cheveux que vous voyez partout sur votre flux Insta ne sont pas une solution à la perte de cheveux. « N’achetez pas le battage publicitaire de ces pilules miracles qui promettent un changement du jour au lendemain », dit Burg. « La croissance des cheveux prend du temps – pensez à un demi-pouce par mois. Même les traitements contre la perte de cheveux qui fonctionnent prennent du temps, donc vous ne verrez généralement pas de résultats avant trois ou quatre mois. »
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Pensées finales
La conclusion ? Même si la perte et l’éclaircissement des cheveux sont complexes, il est relativement simple de réduire les causes potentielles. Mangez sainement, déstressez quand vous le pouvez et surveillez de près la quantité de cheveux que vous perdez avant de vous convaincre qu’il y a un problème sérieux. Et si le problème est réel ? Prenez rendez-vous avec un trichologue ou un dermatologue. « La perte de cheveux est beaucoup plus fréquente que la plupart des femmes ne le réalisent », dit Burg. « Il existe de très bonnes solutions et elles s’améliorent sans cesse. »
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