L’armée – et toutes les branches de l’armée – maintiennent des règles spécifiques sur la fraternisation. La politique a été mise à jour au cours des années pour refléter et mieux définir les relations acceptables et inacceptables. L’objectif n’est pas de décourager les soldats d’avoir des relations interpersonnelles, ni d’empêcher l’esprit d’équipe au sein des unités, mais d’éviter un traitement injuste et l’apparence d’un traitement injuste entre un officier ou un sous-officier et ses subordonnés.
Une partie du défi de la rédaction et de la compréhension de la politique de l’armée est que « fraterniser » est parfois utilisé pour signifier une relation inappropriée ou interdite alors que les trois sont différents.
Relations à éviter dans l’armée
Essentiellement, les règles cherchent à prévenir les relations inappropriées entre le personnel de rang supérieur et leurs subordonnés. Les relations de même sexe et de sexe opposé sont interdites si elles entrent dans l’une des catégories suivantes :
- Compromettent, ou semblent compromettre, l’intégrité de l’autorité de supervision ou de la chaîne de commandement
- Cause de partialité ou d’injustice réelle ou perçue
- Invoquent, ou semblent impliquer, l’utilisation inappropriée du rang ou de la position pour un gain personnel
- Sont, ou sont perçus comme étant de nature exploitante ou coercitive
- Créent un impact négatif réel ou clairement prévisible sur la discipline, l’autorité, le moral ou la capacité du commandement à accomplir sa mission
Ces relations n’ont pas besoin d’être de nature sexuelle pour être interdites. Par exemple, si un officier passe plus de temps avec un de ses subordonnés qu’avec les autres, l’apparence de favoritisme pourrait certainement survenir. Et un agent qui passe du temps avec ses subordonnés dans des contextes sociaux, ou qui appelle ses subordonnés par leur prénom, par exemple, peut remettre en question son autorité ou son équité.
Autres relations interdites dans l’armée
Certaines relations entre certaines catégories de soldats, comme les sous-officiers et le personnel enrôlé, sont également interdites en vertu de la politique de fraternisation de l’armée.
Il peut s’agir de relations d’affaires continues, de fréquentations ou de partage de logement (autres que ceux nécessaires aux opérations de l’armée) et de relations sexuelles, ainsi que de jeux de hasard, où un soldat peut finir par devoir de l’argent à un autre. Ces relations n’étaient pas spécifiquement couvertes par la politique de l’armée jusqu’à récemment, mais étaient considérées comme des règles non écrites.
Les affaires entre les troupes
Et il y a certaines situations où les règles ci-dessus ne s’appliquent pas. Par exemple, la clause « relations d’affaires » ne s’applique pas à une relation propriétaire-locataire, et les transactions ponctuelles comme la vente d’une voiture d’un soldat à un autre sont autorisées.
Mais l’emprunt ou le prêt d’argent et les relations d’affaires continues ne sont pas autorisés entre les soldats et les sous-officiers.
Les soldats qui sont mariés avant de rejoindre l’armée sont également exemptés de la politique anti-fraternisation.
De plus, toute relation entre le personnel d’entraînement du parti permanent et les soldats qui ne sont pas requis par la mission d’entraînement est interdite. Il est également interdit aux recruteurs de l’armée d’avoir des relations personnelles avec des recrues potentielles.
Conséquences de la violation des politiques de fraternisation
Les commandants qui découvrent des violations de la politique de fraternisation doivent choisir la sanction appropriée. Il peut s’agir d’un conseil, d’une réprimande, d’un ordre de cesser, d’une réaffectation pour l’un ou les deux soldats impliqués, d’une mesure administrative ou d’une mesure défavorable.
Des conséquences plus graves pourraient inclure une punition non judiciaire, une séparation, l’interdiction de se réengager, le refus d’une promotion, une rétrogradation et même une cour martiale.
Le meilleur plan d’action pour tout personnel de l’armée qui n’est pas sûr des spécificités de la politique de fraternisation est de demander. Idéalement, un soldat consulterait un officier supérieur ou un membre de l’équipe d’assistance juridique du juge-avocat d’état-major avant de s’engager dans une relation qui pourrait être contraire aux règles.