13 septembre 2016
2 min de lecture

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Numéro : Septembre 2016
Par James H. Brien, DO

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James H. Brien

Une jeune femme de 13 ans, auparavant en bonne santé, a présenté récemment une fièvre légère accompagnée d’une certaine dysurie et de démangeaisons vaginales avec douleur. Elle n’est pas sexuellement active, nie tout traumatisme ou abus, n’a jamais eu d’infection urinaire et n’a noté aucune autre plainte. Cependant, des antécédents plus poussés ont révélé qu’elle a peut-être eu un épisode antérieur d’une plainte similaire au cours de la dernière année qui a duré environ 5 jours, mais elle n’a pas été évaluée ou traitée.

À l’examen, la patiente était une adolescente d’apparence saine, avec des signes vitaux normaux. Le seul résultat positif de son examen complet comprenait une certaine inflammation de la muqueuse vaginale ainsi que plusieurs lésions ulcératives discrètes (figure 1). Les tests de laboratoire comprenaient une PCR herpès négative et des titres de Mycoplasma négatifs.

Figure 1. Inflammation de la muqueuse vaginale avec des lésions ulcératives discrètes.

Source : Green P

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Discussion du cas

Cette patiente a été diagnostiquée avec une aphtose idiopathique (D), qui, comme la stomatite aphteuse, n’a pas de cause identifiable connue ou constante, bien qu’elle ait été associée à une infection à Mycoplasma chez certains patients. Le diagnostic repose sur l’histoire et les caractéristiques cliniques, étayées par une histoire de récidive, même si le patient a des antécédents d’aphtose buccale. Le traitement est symptomatique avec un anesthésique topique, de l’acétaminophène, des bains de siège et du temps ; une corticothérapie orale est recommandée dans certains cas graves. Si le diagnostic est incertain, une biopsie du bord de l’une des lésions peut être réalisée pour écarter certains « sosies ».

Figure 2. Inflammation des muqueuses.

Source : Brien JH

Figure 3. Inflammation des muqueuses.

Source : Brien JH

Figure 4. Radiographie d’un patient présentant une infection récente à M. pneumoniae.

Source : Brien JH

On doit s’assurer de considérer au moins la possibilité d’un traumatisme/abus, ainsi que le virus de l’herpès simplex. Si le patient n’est vraiment pas sexuellement actif ou abusé, l’herpès serait très inhabituel, et avec une PCR négative, il peut généralement être retiré de la table.

Le syndrome de Behçet – nommé d’après Hulusi Behçet, un dermatologue turc du début du 20e siècle – est une vasculite auto-immune assez rare des petits vaisseaux. Il peut entraîner des ulcérations génitales similaires, mais il se caractérise également par des ulcérations buccales et une atteinte oculaire (uvéite), formant la triade classique. D’autres systèmes organiques peuvent également être touchés. Le diagnostic est posé sur la base de ces observations cliniques sans qu’aucune autre cause ne soit trouvée. Comme indiqué, cette maladie est rare dans notre pays, mais plus fréquente au Moyen-Orient et en Asie, parfois appelée syndrome ou maladie de la route de la soie. Il y a eu une association avec HLA-B51. Le traitement est orienté vers le soulagement des symptômes avec des agents anti-inflammatoires, généralement sous la direction d’un rhumatologue.

Dernièrement, le syndrome de Stevens-Johnson atypique a été présenté dans la chronique de septembre 2014. Essentiellement, cette affection se caractérise par une inflammation des muqueuses (figures 2-3), avec ou sans ulcérations, mais, contrairement au syndrome de Stevens-Johnson, on observe peu ou pas d’éruption cutanée ou de lésions associées. On a observé qu’il existe une association assez forte avec une infection actuelle ou récente par M. pneumoniae (figure 4 chez le même patient que dans les figures 2-3). En cas de suspicion, le traitement de l’infection à Mycoplasma peut être utile ; sinon, un soutien symptomatique suffit. Veuillez vous référer à cette colonne pour plus de détails.

Je tiens à remercier Pam Greene, MD, personnel Ob/Gyn de l’hôpital pour enfants McLane, pour son aide en fournissant du matériel et des conseils pour ce cas. – James H. Brien, DO

  • Pour plus d’informations :
  • James H. Brien, DO, fait partie du département des maladies infectieuses du McLane Children’s Hospital, Baylor Scott & White Health, Texas A&M College of Medicine à Temple, Texas. Il est également membre du comité de rédaction de Infectious Diseases in Children. Brien peut être joint à : [email protected].

Divulgation : Brien ne signale aucune divulgation financière pertinente.

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