(Dernière mise à jour le : 4 janvier 2018)

L’acquisition fait référence à une étape précoce du processus d’apprentissage pendant laquelle le temps d’une réponse est d’abord établi. À ce stade de l’apprentissage, le sujet commence à manifester le comportement lorsqu’un stimulus est présenté, on peut alors dire que le comportement a été acquis.

En conditionnement classique, l’acquisition fait référence au moment où le stimulus précédemment neutre devient associé au stimulus inconditionné et en vient à évoquer une réponse lorsqu’il est présenté. À ce moment-là, le stimulus non conditionné devient connu sous le nom de stimulus conditionné.

Comment fonctionne l’acquisition ?

Alors, comment se déroule exactement le processus d’acquisition ? Regardons de plus près le conditionnement classique lui-même pour voir comment de nouveaux apprentissages et comportements sont acquis.

Le conditionnement classique commence en prenant un stimulus précédemment neutre et en le jumelant de façon répétée avec le stimulus inconditionné. Le stimulus non conditionné est quelque chose qui produit naturellement et automatiquement une réponse sans aucun apprentissage.

Par exemple, imaginez que vous voulez apprendre à un rat à craindre le son d’un chat qui siffle. Vous pourriez commencer à jumeler le son d’un chat qui siffle avec une forte détonation. La détonation forte entraînera naturellement une réaction de peur chez le rat.

Vous procédez ainsi à plusieurs reprises, en faisant entendre à chaque fois le sifflement puis la détonation forte. Finalement, une association sera faite entre le son naturellement effrayant et le son du chat.

Lorsque le rat réagit avec peur au son du sifflement seul, vous pouvez maintenant dire que l’acquisition a eu lieu.

Facteurs qui peuvent influencer l’acquisition

Comme vous pouvez l’imaginer, l’acquisition n’est pas toujours un processus parfaitement lisse et il existe de nombreux facteurs qui peuvent influencer la force et la vitesse avec laquelle l’acquisition se produit. Voici quelques éléments qui peuvent influencer le processus d’acquisition :

  • Ce qui est enseigné peut jouer un rôle. Il est plus facile de former une personne ou un animal si le comportement est quelque chose qu’ils sont naturellement amorcés à acquérir. Par exemple, une personne est plus susceptible d’acquérir une peur des serpents qu’une peur des plumeaux.
  • La fréquence à laquelle une association est faite. Plus une association est fréquente, plus la réponse est susceptible d’être forte.
  • Le moment où le stimulus est présenté. Si le stimulus inconditionné et le stimulus neutre sont présentés trop loin l’un de l’autre, l’apprentissage a moins de chances de se produire. S’il se produit, la réponse peut être beaucoup plus faible.
  • La pertinence du stimulus. Si le stimulus n’a aucun rapport avec le comportement qui est appris, l’acquisition peut prendre plus de temps.
  • La façon dont le stimulus est perceptible. Si le stimulus est facile à manquer, l’acquisition est moins susceptible de se produire ou peut ne se produire qu’après de nombreux appariements.

Dans notre exemple précédent, vous voudriez vous assurer que le rat puisse entendre le son du chat qui siffle et ensuite vous assurer d’effectuer des appariements répétés avec le bruit fort. Après un certain nombre de couplages, vous pouvez remarquer que le rat affiche le comportement souhaité, ce qui signifie que la réponse a été acquise. Une fois que le comportement a été acquis, vous pouvez alors commencer à travailler sur le renforcement de la réponse.

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