Pathologie:
MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique).
La BPCO doit être signalée immédiatement, afin que le diagnostic infirmier pour la BPCO puisse être effectué. En effet, le problème est grave et peut mettre votre vie en jeu. La BPCO est une maladie pulmonaire obstructive chronique. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une maladie obstructive des poumons qui dure plus longtemps. Si elle n’est pas traitée immédiatement, elle peut endommager sérieusement le système respiratoire et menacer la vie du patient. Le tabagisme est largement responsable de cette inflammation. Le tabac et les autres produits chimiques présents dans la fumée de cigarette sont très nocifs pour les organes respiratoires et réduisent la durée de vie normale d’un fumeur. Si la présence d’une BPCO est confirmée chez un patient, lors du diagnostic infirmier de la BPCO, il convient d’abandonner immédiatement le tabac. Ce n’est que de cette façon que l’espérance de vie du patient peut être augmentée.
Causes de la BPCO:
La maladie obstructive chronique peut être due soit à une bronchite chronique, soit à un emphysème. Dans certains cas, les deux sont déclarés en même temps. Dans les deux cas, la voie respiratoire se bloque et une respiration courte se produit.
La bronchite chronique affecte les cellules gobelets des voies respiratoires. Ces appels sont responsables de la production de mucus, une sécrétion épaisse, qui joue un rôle important pour piéger les germes. Dans la bronchite chronique, ces cellules gonflent et augmentent de taille. Il en résulte la production d’une grande quantité d’expectorations, qui bloquent les voies respiratoires et entraînent une respiration difficile. La toux est également produite avec ou sans mucus. Ce facteur est gardé à l’esprit lors du diagnostic infirmier de la BPCO.
L’emphysème affecte les alvéoles du poumon et diminue leur surface. Le septum présent dans les alvéoles pour augmenter la surface est endommagé, et le volume des alvéoles est augmenté. Cette augmentation du volume diminue la surface disponible pour les échanges gazeux et le patient éprouve des difficultés à respirer. Des craquements et des sifflements dans la poitrine se produisent également dans l’emphysème. Ces bruits jouent un rôle important dans le diagnostic infirmier de la BPCO.
Le tabagisme aggrave la bronchopneumopathie chronique obstructive et provoque une inflammation des poumons et de sa membrane épithéliale.
La pollution atmosphérique est également signalée comme une cause fréquente de BPCO.
L’occupation compte également. Les personnes travaillant dans les mines de charbon ou dans des conditions polluées sont plus sujettes à la maladie pulmonaire obstructive chronique. C’est un facteur important à prendre en compte lors du diagnostic infirmier de la BPCO.
Les bactéries et les virus sont également à l’origine de la BPCO.
Les facteurs génétiques sont également responsables de diverses maladies pulmonaires.
Signes et symptômes de la bronchopneumopathie chronique obstructive :
Les différents signes et symptômes qui apparaissent en raison de la bronchopneumopathie chronique obstructive sont les suivants :
1.Sifflement
2.Tachypnée (rythme respiratoire rapide)3.Production excessive de mucus
4.Toux avec ou sans expectoration
5.Oppression thoracique
6.Respiration difficile
7.Cyanose (coloration bleue des lèvres et de la peau)
Tous ces symptômes sont associés à un effort pour prendre une longue respiration. Dans cet état, le patient ne peut pas respirer suffisamment d’air, et une hypoxie peut également se produire. L’apport en oxygène diminue, et le sang n’est pas complètement oxygéné. Par conséquent, d’autres parties du corps ne reçoivent pas non plus un sang suffisamment oxygéné et on observe une coloration bleue de la peau, en particulier dans des zones comme les lèvres et le bout des doigts. C’est ce qu’on appelle la cyanose, et on dit que les patients sont des bloaters bleus.
Objectifs :
1.Éliminer les sécrétions bronchiques afin d’améliorer la ventilation pulmonaire et les échanges gazeux.
2.Prévenir et réduire l’infection pulmonaire.
3.Améliorer l’état nutritionnel du patient.
4.Apporter un soutien psychosocial au patient.
Diagnostic :
1.Hypoxémie liée à une bronchopneumopathie chronique obstructive.
2.Possibilité d’infection liée à une fonction pulmonaire désordonnée.
3.Altération de la nutrition (inférieure aux besoins de l’organisme) concernant la dyspnée aux repas, la perte de masse musculaire, les expectorations collantes, la déplétion potassique.
4.Difficulté avec les problèmes émotionnels et l’instabilité associée à la dyspnée et la fatigue.
Activités:
1.Administrer des médicaments ou des inhalateurs qui produisent une dilatation des bronches.
2.Écouter la poitrine après l’administration de dilatateurs bronchiques en aérosol pour évaluer l’amélioration du flux d’air et la réduction des bruits respiratoires adventices.
3.Faire des micronebulizaciones pour humidifier l’arbre bronchique et liquéfier les expectorations.
4.Utiliser le drainage postural pour aider à éliminer les sécrétions, comme la cause de l’obstruction purulente des voies respiratoires.
5.Instruire le patient à tousser
6.Identifier les manifestations initiales des infections respiratoires : augmentation de la conception, la fatigue, le changement de la couleur, la quantité et le caractère des expectorations, la nervosité, l’irritabilité, la fièvre.
7.Obtenir un frottis d’expectoration et une culture.
8.Administrer les antibiotiques prescrits (ampicilline, érythromycine, tétracycline.
9.Chez les patients avec des journaux antibiotiques prolongés pour faire des cultures d’expectoration pour une éventuelle surinfection.
10.Conseiller au patient d’éviter d’entrer en contact avec des personnes ayant des infections des voies respiratoires.
110Donner comme prescrit des corticostéroïdes, ces médicaments ont des anti-inflammatoires et
12.Conséquence aider à soulager l’obstruction des voies respiratoires.
13.Recommander six petits repas par jour si le patient a des conceptions : même une petite augmentation du contenu abdominal peut presser le diaphragme et causer un essoufflement.
14.Proposer un régime hyperprotéiné avec des collations entre les repas pour améliorer le contre apport calorique et la perte de poids.
15.Éviter les aliments qui provoquent un inconfort abdominal.
16.Donner de l’oxygène supplémentaire lorsque le patient mange, pour soulager l’essoufflement.
17.Comprendre que l’essoufflement régulier et la fatigue font que le patient est irritable, appréhensif, anxieux et déprimé avec des sentiments d’impuissance et de désespoir.
18.Évaluer si le comportement du patient en réaction (colère, dépression, acceptation.)
19.Démontrer une attitude positive dans le patient concerné : écouter et montrer que nous nous soucions de lui. Être sensible à ses peurs, à ses angoisses et à sa dépression, ce qui permet d’apporter un soulagement émotionnel et un aperçu.
Résultats:
1.Le patient montre une correction de l’hypoxémie.
2.Le patient évite l’infection et cherche un traitement quand elle se produit.
3.Le patient a amélioré son état nutritionnel : synchronisation des repas pour qu’ils coïncident avec les périodes d’amélioration de la respiration, repos avant et après les repas.
4.Le patient a une attitude émotionnelle améliorée, exprimant ses sentiments ; recherche d’un groupe de soutien.
Diagnostic infirmier pour la BPCO :
La bronchopneumopathie chronique obstructive peut être diagnostiquée en considérant divers facteurs. L’occurrence de ces facteurs peut varier d’un patient à l’autre. Certains d’entre eux sont communs à tous les individus et viennent toujours en observation lors du diagnostic infirmier de la BPCO. Il s’agit notamment :
1.Grande résistance des voies aériennes
2.Bronchoconstriction3.Anorexie (nutrition inférieure aux besoins de l’organisme)
4.Rhonchi, c’est-à-dire des craquements entendus au stéthoscope.
5.Infection pulmonaire et obstruction des voies respiratoires
6.Anxiété et stress
7.Dyspnée, c’est-à-dire essoufflement.
Lors du diagnostic infirmier de la BPCO, tous ces facteurs ou certains d’entre eux sont observés.