Environnement physique

Résultats souhaités

L’environnement naturel et bâti dans lequel vivent les gens est propre, sain et beau. Toutes les personnes sont en mesure d’accéder aux zones naturelles et aux espaces publics.

Introduction

L’environnement physique comprend la terre, l’air, l’eau, les plantes et les animaux, les bâtiments et autres infrastructures, et toutes les ressources naturelles qui fournissent nos besoins fondamentaux et les opportunités de développement social et économique.

Un environnement propre et sain est important pour le bien-être physique et émotionnel des personnes. À un niveau fondamental, des facteurs tels que l’air pur et l’eau potable de bonne qualité sont essentiels pour la santé physique des personnes. D’autres facteurs environnementaux tels que la pollution sonore peuvent causer des dommages physiques et un stress psychologique.

La propreté et la beauté de l’environnement sont également importantes pour le sentiment de bien-être des gens. Pour de nombreuses personnes, l’accès à un environnement physique attrayant contribue grandement à leur contentement de la vie. Un environnement sain offre également des possibilités de loisirs, permettant aux gens de prendre part à des activités qu’ils apprécient. Pour les Néo-Zélandais, l’environnement « propre et vert » fait également partie intégrante de l’identité nationale, et la protection de la terre et d’autres aspects de l’environnement physique est considérée comme un élément important du bien-être social.53 Cette image est également vitale pour la santé de l’économie néo-zélandaise, car elle est un facteur clé pour attirer les touristes et soutenir le succès de la nation en tant qu’exportateur de produits primaires.

Les dommages causés à l’environnement peuvent réduire la qualité de vie non seulement pour les personnes vivant aujourd’hui, mais aussi pour de nombreuses années à venir. Le concept de « durabilité » est un aspect important du bien-être social. Il reconnaît que les développements sociaux et économiques doivent se faire de manière à ne pas nuire au bien-être actuel et futur en endommageant l’environnement naturel, et à ne pas nuire au bien-être futur en utilisant les ressources naturelles de manière non durable.

Indicateurs

Deux indicateurs sont utilisés dans ce chapitre. Tous deux mesurent des aspects importants de l’environnement qui ont un impact direct sur le bien-être individuel. Ces indicateurs sont : la qualité de l’air et la qualité de l’eau potable.

Ces indicateurs donnent un aperçu du bien-être actuel et futur. Ils concernent la santé, la propreté et la beauté de l’environnement. Aucune mesure directe de l’accès des personnes aux zones naturelles et aux espaces publics n’est incluse en raison d’un manque de données adéquates.

L’air pur et l’eau potable de bonne qualité sont deux nécessités de la vie. La pollution de l’air ou de l’eau peut avoir des effets néfastes importants sur la santé des personnes, tout en nuisant à la beauté de l’environnement.

Le premier indicateur mesure le niveau de particules en suspension de moins de 10 microns de diamètre dans l’air sur certains sites. Les particules de ce type sont un polluant clé émis par les véhicules à moteur, les feux de bois et les émissions industrielles. Une exposition prolongée à des niveaux modérés peut entraîner une augmentation de la mortalité54, une aggravation des maladies respiratoires et cardiovasculaires existantes, des admissions à l’hôpital et des visites aux urgences, des absences scolaires, des journées de travail perdues et des journées d’activité restreinte.

Le deuxième indicateur mesure le pourcentage de la population recevant une eau potable conforme aux normes de 1995 en la matière. Une eau potable de mauvaise qualité peut créer des risques sanitaires liés aux maladies et aux contaminants transmis par l’eau. Elle est également susceptible d’être corrélée à la mauvaise qualité d’autres infrastructures de base telles que les égouts et l’approvisionnement en électricité.

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Qualité de l’air

Définition : Les PM10 sont des particules dont le diamètre est inférieur à 10 microns. La ligne directrice ou le seuil maximal recommandé par le gouvernement pour les PM10 est de 20 microgrammes par mètre cube (20 mcg/m3) en moyenne annuelle.

Pertinence : Une bonne qualité de l’air est un élément important pour maintenir notre qualité de vie, l’attrait de la Nouvelle-Zélande en tant que destination touristique et la santé des personnes, des plantes et des animaux. Les PM10 sont l’un des principaux contaminants préoccupants en Nouvelle-Zélande car ils affectent un grand nombre de personnes et ont de nombreux effets sur la santé. Les effets sur la santé associés à ce contaminant comprennent une mortalité accrue55, l’aggravation des maladies respiratoires et cardiovasculaires existantes, les admissions à l’hôpital et les visites aux urgences, les absences scolaires, les journées de travail perdues et les journées d’activité restreinte.

Niveau actuel et tendances

Les niveaux annuels moyens de PM10 dans l’air étaient supérieurs au seuil recommandé à Christchurch pour toutes les années entre 1995 et 2001. Hamilton a également dépassé le seuil recommandé en 1999 et 2000, mais dans une moindre mesure. Christchurch a obtenu des résultats particulièrement médiocres, avec des niveaux de PM10 deux fois moins élevés que le seuil recommandé pour toutes les années surveillées, sauf en 1998.

Les autres grands centres étaient plus proches de la ligne directrice, Wellington enregistrant des niveaux de PM10 juste au niveau du seuil. Dunedin et Auckland ont constamment enregistré des niveaux de particules atmosphériques inférieurs au seuil recommandé. Une partie de la différence entre Dunedin et Auckland d’une part, et les autres villes d’autre part, peut être liée à la façon dont les niveaux de PM10 ont été mesurés dans les différentes villes.

La mauvaise qualité de l’air en Nouvelle-Zélande est souvent associée aux zones urbaines où les émissions de PM10 des véhicules et des ménages contribuent largement à la pollution atmosphérique. Les émissions industrielles et agricoles sont également des sources de PM10, tout comme les pollens de poussière et les embruns marins qui sont des sources naturelles de particules.

Figure EN1.1

Source : Ministère de l’environnement
Note : Les données pour Wellington ne sont pas disponibles avant 2000, pour Dunedin avant 1997, et pour Hamilton avant 1998

Comparaison internationale

De manière générale, la qualité de l’air dans les zones urbaines de la Nouvelle-Zélande est comparable ou supérieure à celle d’un certain nombre de pays de l’OCDE. Il n’est pas possible de comparer les niveaux de PM10 entre la Nouvelle-Zélande et d’autres pays pour le moment, mais la Nouvelle-Zélande émet moins que le niveau moyen de l’OCDE pour le monoxyde de carbone par habitant.56 La qualité de l’air ambiant est généralement bonne en raison de l’éloignement de la Nouvelle-Zélande, de son climat maritime et de son niveau d’industrialisation relativement faible.

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Qualité de l’eau potable

Définition : Le pourcentage de la population interrogée qui reçoit de l’eau potable conforme aux normes d’eau potable de la Nouvelle-Zélande de 1995 relatives à E. Coli et Cryptosporidium. Environ 85 % de la population néo-zélandaise boit de l’eau provenant d’approvisionnements communautaires.

Pertinence : Le maintien d’une bonne qualité de l’eau potable est essentiel pour la santé humaine et les résultats de la qualité de vie. Le risque pour la santé des consommateurs lié aux maladies transmises par l’eau dans les approvisionnements en eau potable provient de deux principaux types d’organismes microbiologiques : les bactéries (telles que les coliformes fécaux et E. Coli) et les parasites (tels que Giardia et Cryptosporidium). Les améliorations de cet indicateur garantissent qu’une moindre partie de la population est exposée aux maladies transmises par l’eau et à d’autres contaminants.

L’eau revêt une importance particulière pour les Māori, qui croient que tous les éléments de l’environnement, y compris l’eau, possèdent une force vitale ou  » mauri « . Une eau potable de bonne qualité est une composante essentielle du bien-être physique, social et culturel des Néo-Zélandais.

Niveau actuel et tendances

La majorité des Néo-Zélandais sont approvisionnés en eau potable communautaire exempte de micro-organismes. La proportion de Néo-Zélandais dont l’eau potable, mesurée au robinet, est conforme aux normes de 1995 relatives à l’E. Coli est passée de 69 % en 1994 à 85 % en 2001. Dans l’ensemble, le niveau de conformité à la norme E. Coli a fluctué au cours de la seconde moitié des années 1990, passant d’un minimum de 81 % en 1998 à un maximum de 86 % en 1996 et 2000. La plupart des approvisionnements en eau desservant de grandes zones de population sont entièrement conformes aux normes de 1995. La principale raison de la non-conformité est une surveillance inadéquate plutôt que la contamination réelle de l’eau potable.

La conformité aux normes de 1995 sur l’eau potable pour le Cryptosporidium est mesurée à la station de traitement de l’eau plutôt qu’au robinet. On ne dispose pas de données sur la conformité au Cryptosporidium avant 1996. Depuis 1996, le taux de conformité est assez stable, avec une valeur de 77 % en 1996 et 2001. Entre ces deux années, il y a eu quelques fluctuations mesurées dans les niveaux de conformité avec un minimum de 75 pour cent en 1997 et 1998, et un maximum de 79 pour cent en 2000.

Bien que la proportion de consommateurs dont l’approvisionnement en eau potable est entièrement conforme soit restée assez plate depuis 1996, cela reflète le remplacement des normes de 1984 par les normes plus strictes adoptées en 1996 plutôt qu’un déclin du traitement de l’eau au cours de cette période.

Figure EN2.1

Source : Ministère de la Santé 2002c

Différences régionales

Les sources d’eau souterraine fournissent de l’eau potable à environ 40 % de la population néo-zélandaise, tandis qu’environ 60 % sont alimentés par des eaux de surface (captage). La plupart des eaux des têtes de bassin versant sont de bonne qualité, mais des problèmes de qualité de certaines sources d’eau souterraine ont été identifiés.

Il existe des variations régionales considérables dans la population desservie par une eau potable entièrement conforme. En 2001, seulement 11 % de la population du Southland était desservie par une eau potable entièrement conforme aux normes de 1995. Otago, le Wairarapa et Whakatane présentaient également de faibles taux de conformité, variant entre 54 et 58 pour cent de la population couverte. En revanche, à Auckland et à Wellington, le taux de conformité était proche de 100 %. La grande majorité des cas de non-conformité est due à une surveillance inadéquate, plutôt qu’à une contamination réelle.

Lorsque la qualité de l’eau potable est affectée, le secteur agricole est considéré comme la source la plus importante des problèmes de qualité de l’eau.57

Comparaison internationale

Dans l’ensemble, la qualité de l’eau de la Nouvelle-Zélande est élevée par rapport aux normes internationales. Les approvisionnements en eau de la Nouvelle-Zélande sont exempts de nombreuses maladies qui entraînent des maladies et des décès dans d’autres pays. Cependant, l’incidence de l’infection par Giardia dans les réserves d’eau est de 85 pour 100 000 personnes, ce qui est considéré comme élevé par rapport aux taux rapportés pour d’autres pays occidentaux.58

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