Bien que les animaux de soutien émotionnel/de compagnie ne répondent pas à la définition d' »animal de service » selon l’ADA et la loi du Massachusetts, cela n’affecte ni ne limite la définition plus large d' »animal d’assistance » selon la loi sur le logement équitable dans le contexte du logement. En vertu de la loi fédérale sur le logement équitable et de la loi de l’État sur le logement équitable, les personnes handicapées peuvent demander un aménagement raisonnable pour garder tout animal d’assistance, y compris un animal d’assistance ou un animal de soutien émotionnel, dans son logement en tant qu’exception à une politique de « non-animation ». « Animal d’assistance » est un terme large qui englobe à la fois les animaux d’assistance et les animaux de soutien émotionnel.

Les animaux d’assistance :

  • ne sont pas des animaux de compagnie.
  • travaillent, fournissent de l’assistance ou exécutent des tâches au profit d’une personne handicapée, ou
  • fournissent un soutien émotionnel qui atténue un ou plusieurs symptômes ou effets identifiés du handicap d’une personne
  • n’ont pas besoin d’être formés ou certifiés individuellement.
  • sont généralement des chiens mais peuvent aussi être d’autres animaux.

Les animaux de soutien émotionnel (ASE), parfois appelés « animaux de confort » ou « animaux de compagnie », sont des animaux dont la seule présence aide une personne handicapée. Contrairement aux animaux d’assistance, les ASE ne sont pas dressés pour effectuer une tâche ou un service. Un exemple serait un chien qui n’est pas entraîné individuellement pour fournir un service, mais dont la compagnie aide à soulager les symptômes de dépression de son propriétaire.

Fournisseurs de logement:

  • Peut exiger une documentation médicale indiquant que l’animal est nécessaire en raison d’un handicap si le besoin lié au handicap n’est pas évident ou connu.
  • Ne peuvent pas facturer des frais supplémentaires au résident pour la garde de l’animal.
  • Peut facturer le locataire pour les dommages causés par l’animal de la même manière qu’il le ferait pour tout autre locataire.

Les animaux d’assistance ne peuvent pas être restreints par un fournisseur de logement par la race, la taille ou le poids. En général, les ordonnances municipales qui interdisent des races spécifiques de chiens ne peuvent pas être appliquées aux animaux d’assistance. De même, si un fournisseur de logement individuel peut restreindre la race, la taille, le type ou le nombre d’animaux domestiques qu’un résident peut garder dans son logement, des exceptions doivent être envisagées lorsque le ou les animaux sont nécessaires en raison d’un handicap.

Il est important de noter que les animaux d’assistance peuvent se voir refuser ou demander d’être retirés dans les cas où la présence de l’animal serait :

  • imposer un fardeau financier ou administratif indu, ou
  • modifierait fondamentalement la nature des services du fournisseur de logement, ou
  • l’animal d’assistance spécifique en question constitue une menace directe pour la santé ou la sécurité d’autrui qui ne peut être réduite ou éliminée par un autre aménagement raisonnable, ou
  • l’animal d’assistance spécifique en question causerait des dommages physiques substantiels à la propriété d’autrui qui ne peuvent être réduits ou éliminés par un autre aménagement raisonnable.

Cette détermination doit être fondée sur une évaluation individualisée qui s’appuie sur des preuves objectives concernant le comportement réel de l’animal, et non sur de simples spéculations.

Permission et preuve

Contrairement aux milieux publics, dans le contexte du logement, les personnes ayant un animal d’assistance doivent d’abord obtenir la permission d’avoir l’animal dans une résidence ou d’autres lieux qui ne sont pas ouverts au public et qui n’autorisent pas les animaux. Elle doit demander une adaptation raisonnable à la politique d’interdiction des animaux de compagnie. Une personne peut être tenue de fournir des documents attestant que l’animal est nécessaire en raison d’un handicap si le besoin lié au handicap n’est pas évident ou connu du fournisseur de logement. Aucun certificat ou enregistrement spécifique n’est requis ; une note d’un médecin ou d’un autre fournisseur qui documente le lien entre le handicap de la personne et le besoin de l’animal peut suffire. Les personnes doivent se méfier des entités qui prétendent fournir une « certification » ou un « enregistrement » d’animal de service ou de soutien émotionnel moyennant des frais.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.